Rocamadour est le second site naturel le plus visité de France après le Mont Saint-Michel. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la Basilique Saint-Sauveur et la Crypte Saint-Amadour, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, s’offrent aux visiteurs une fois gravies les 216 marches de l’escalier des pèlerins. La chapelle miraculeuse, l’une des 7 autres chapelles bâties au creux du rocher, abrite son joyau, la Vierge Noire vénérée depuis plus d’un millénaire.


Son nom provient de la forme médiévale Rocamajor : roca désigne un abri sous roche et major évoque son importance. Ce nom se christianise à partir de 1166 avec l'invention du faux hagiotoponyme Saint Amadour ou Saint Amateur.


Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge. Ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.

Dès le Paléolithique, Rocamadour et ses grottes abritent des hommes comme le montrent les dessins de la grotte des Merveilles.


En 1166, on découvre un corps intact, présenté comme celui de Saint Amadour. Un important pèlerinage commence. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques fragments d'os exposés dans la Crypte, son corps ayant brûlé durant les guerres de Religion.


Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour sont dans un état de délabrement important. A la même époque, une volonté politique naît en France pour la conservation des Monuments Historiques. Ainsi, trois loteries sont lancées pour rassembler des fonds pour restaurer le patrimoine en 1856 et 1857. À la fin de l'été 1872, les gros travaux de restauration sont terminés.